Biographie

Le 26 août 2006, à Charlotte aux États-Unis en Caroline du Nord, venait au monde la jeune Victoria Mboko. Elle est issue d’une famille de quatre enfants dont les parents sont originaires de la République Démocratique du Congo. Après avoir émigré au Canada, la famille s’est installée à Toronto ou Victoria a grandit.

En 2019, elle commence son entraînement à l’IMG Academy en Floride, avant de revenir au Canada, où elle sera suivie par Simon Larose et Andre Labelle.

Jeune carrière

En 2022, elle arrive en finale du double de l’Open d’Australie avec Kayla Cross sa compatriote et partenaire. Ensuite, c’est à Porto Alegre  capitale de l’État du Rio au Brésil, qu’elle remporte son principal titre en simple. Au tournoi de Wimbledon, elle s’incline en demi-finale face à Liv Hovde, puis de nouveau en finale aux côtés de Kayla Cross. Lors de l’US Open, elle est battue en demi-finale par Alexandra Eala. Elle termine la saison sur une blessure au genou, mais avec la satisfaction de conclure l’année à la sixième place mondiale.

En août 2022, Victoria Mboko fait ses débuts sur le circuit WTA grâce à la wild-card au tournoi WTA 250 de Granby. Elle s’incline au premier tour face à sa compatriote Rebecca Marino.

En 2023, à Saskatoon, elle triomphe pour la deuxième année consécutive, alors qu’elle n’a que 16 ans.

En 2024, malgré de multiples blessures qui la tiennent éloignée des compétitions pendant plusieurs mois, Victoria parvient à disputer trois finales sur le circuit ITF et remporte le tournoi de Darmstadt. Cette même année, elle est entraînée par Olivier Jeune homme à l’académie de Justine Henin à Limelette, ainsi qu’au sein de Tennis Canada aux côtés de Nathalie Tauziat.

Performances puissantes 2025

Au début de l’année 2025, Victoria Mboko se révèle sur le circuit ITF en remportant cinq tournois sur six disputés, en Guadeloupe, en Martinique, à Rome, à Porto et à Manchester. Ces performances impressionnantes, qui confirment un talent indéniable, lui valent une invitation pour le prestigieux tournoi WTA 1000 de Miami. Son entrée y est réussie : elle domine la Colombienne Camila Osorio avant de s’incliner face à Zheng Qinwen.

 Lors du premier tour de la Coupe Billie Jean King 2025, elle est sélectionnée en équipe nationale. Opposée à la Roumaine Miriam Bulgaru et à la Japonaise Ena Shibahara, elle sort victorieuse de ses deux rencontres en simple. En mai, elle atteint la finale du tournoi WTA 125 de Parme, où elle arrache la victoire face à Irina-Camelia Begu avant de céder en finale contre Mayar Sherif. Pleine de ressources et de combativité, Victoria participe ensuite à son premier tournoi du Grand Chelem. Elle se qualifie pour le tableau principal de Roland-Garros après un parcours remarquable en qualifications, marqué par une victoire face à Kaja Juvan au troisième tour.

Victoria Mboko va passer sur le tableau principal, elle impose sa sagacité et de manière successive, elle élimine Lulu Sun et Eva Lys juste avant de perdre face à Zheng Qinwen qui était la tête de série numéro 8.

Elle fait l’exploit d’écrire sa légende dans les annales du tennis en remportant son premier titre WTA 1000 de Montréal en août en finale face à Naomi Osaka.

Une victoire plus que marquante, historique et significative, pour sa carrière qui est encore à l’aube de son apogée, elle se voit propulsée dans une ascension exponentiellement indicible !

Subjuguant le classement mondial, elle passe de la 85ᵉ à la 24ᵉ place, illustrant une croissance désarmante. « Je ne suis pas surprise de sa victoire, je l’ai vue et je connais son potentiel », déclarait Nathalie Tauziat devant les médias après le succès de Victoria face à Naomi.

Une jeune fille de 18 ans épatante qui illustre par son talent, sa passion et sa ténacité, qu’on peut clairement devenir le modèle d’un grand nombre de jeunes enfants dans le monde. Et surtout l’exemple de tout un continent, à savoir l’Afrique, et aussi des enfants issus de l’immigration. Telle est la leçon que Victoria Mboko nous laisse entrevoir cet été, pourvu que la communauté l’entende et surtout que cela interpelle nos leaders à réellement s’intéresser au véritable trésor caché dans l’humain, dans nos enfants ! Car ce n’est pas seulement les richesses du sous-sol qui rendront nos pays prospères et riches, mais l’investissement concret dans l’éducation, dans l’intelligence, la démographie, l’énergie, la culture, le sport, l’armée… C’est cela qui rendra à nos pays leur éclat dans une souveraineté méritée.